(texte en français ci-dessous)
Located near the Harvard Art Museum in Cambridge, the Carpenter Center for the Visual Arts is often overlooked but yet, completed in 1963, it is the only building Le Corbusier designed for the United States. However, he never saw it finished, having refused an invitation to come to its inauguration for health reasons.
If it is true that it clashes a little bit in the middle of all the classic buildings of this part of Harvard, Le Corbusier wanted it representative of the 5 points of his architectural manifesto: building with concrete pillars that avoid retaining walls; make the ground floor a wallless space, modular as needed; have a facade structurally independent of the supporting walls; put horizontal windows that illuminate the interior evenly; provide roof gardens to protect the concrete structure.
He also wanted, as in all brutalist architecture, the building to be open on all sides to the flow of pedestrians.
In reality, the gardens have never been built and the flow of pedestrians is limited for safety reasons, but if you enter the gallery, you will see a model of the original project there and you will experience firsthand what Le Corbusier had in mind. You will also discover very contemporary exhibitions in its midst since this center houses the university’s arts department.
To be fair, like all Brutalist-style structures, the concrete has aged poorly despite the Mondrian-style pops of color that adorn some of the facades. If you can take a guided tour of it, though, don’t hesitate, it will be very interesting.
It’s actually just a little detour when you follow Promenade Boston Number 18, Venerable Harvard, and the gallery is free to visit. It would therefore be a shame to miss it.
To know more about the place, here is a link to the center and its exhibitions.
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Situé près du Harvard Art Museum à Cambridge, le Centre Carpenter pour les Arts Visuels est souvent ignoré mais pourtant, achevé en 1963, c’est le seul bâtiment que Le Corbusier ait dessiné pour les États-Unis. Il ne l’a jamais vu fini, ceci dit, ayant refusé une invitation à venir à son inauguration pour des raisons de santé.
S’il est vrai qu’il détonne un peu au milieu de tous les bâtiments classiques de cette partie de Harvard, Le Corbusier l’a voulu représentatif des 5 points de son manifeste d’architecture: construire avec des piliers en béton qui évitent les murs de soutainement; faire du rez-de-chaussée un espace sans mur, modulaire selon les besoins; avoir une façade sructurellement indépendante des murs de soutien; mettre des fenêtres horizontales qui éclairent l’intérieur de façon uniforme; prévoir jardins sur les toits pour protéger la structure en béton.
Il voulait aussi que comme dans toute l’architecture brutaliste, le bâtiment soit de tous les côtés ouvert aux flux des piétons.
Dans la réalité, les jardins n’ont jamais été réalisés et le flux des piétons est limité pour des raisons des raisons de sécurité mais si vous entrez dans la galerie, vous y verrez une maquette du projet de départ et vous expérimenterez de visu ce que Le Corbusier avait en tête. Vous y découvrirez aussi des expositions très contemporaines puisque ce centre abrite le département des arts de l’université.
Pour être honnête, comme toutes les structures de style brutaliste, le béton a mal vieilli malgré les touches de couleur à la Mondrian qui agrémentent certaines façades. Si vous pouvez en faire un tour guidé, n’hésitez cependant pas, ce sera très intéressant.
C’est en fait juste un petit détour quand vous suivez Promenade à Boston numéro 18, Harvard la vénérable, et la galerie se visite gratuitement. Ce serait donc dommage de passer à côté.
Pour en savoir plus sur l’endroit, voici un lien vers le centre et ses expositions